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Le Petit Journal du Comminges

Actes de Tortures et de Barbarie au Centre Hospitalier de Saint-Gaudens

Le 26/02/2020

"Il est allongé sur la route ... il dit qu'il ne se sent pas bien..." "J'ai envoyé le 1 Saint-Gaudens comme il cherche des "inter"  (rires)" "Il commence à défaillir et après il se fout à gueuler..." (Requérant) "Il parle pas... il délire complet.... Ah oui, il délire, ok..(SAMU31) "...Il défaillit et on ne sait pas pourquoi..." (SDIS31)

"Il est allongé sur la route ... il dit qu'il ne se sent pas bien..."
"Il est allongé sur la route ... il dit qu'il ne se sent pas bien..." 

 

Mon Grand-Père, ce Sourcier... (Ou la fin du vieux « Tigre Tranquille », si discret, si triste, et s

Le 25/03/2014

Mon « Papy », ce sourcier, en pleine convalescence ce 22 août 2008...
Mon « Papy », ce sourcier, en pleine convalescence ce 22 août 2008... 

Article paru dans "Le Petit Journal", édition Comminges, du mercredi 26 mars 2014
 

Mon Grand-Père, ce Sourcier...

(Ou la fin du vieux « Tigre Tranquille », si discret, si triste, et si seul...)

 

En ces lendemains de rendez-vous électoraux, il aurait certainement été de la partie sur la place de Saint-Martory, place surnommée avec humour « Radio-Platanes », à rire, à plaisanter ou à s'énerver des résultats locaux ou nationaux, avec les quelques amis de son âge qui lui restaient...

 

 

Un jour, il n'y a pas si longtemps, un enfant a posé cette question à sa mère : « Maman, c'est quoi, un papy ? ».

 

En effet, pour la première fois de sa vie, du haut de ses dix ans, il avait entendu parler du mien de papy, et lui, le pauvret, n'en avait jamais connu aucun, ni du côté de son père, ni de celui de sa mère.

 

Nous nous enquîmes alors de lui présenter le mien, chose qui fût faite durant un après-midi de l'été 2013, son dernier, sur cette place ombragée par ces platanes inamovibles, comme autant d'antennes subtiles qui permettent de colporter à travers tout le canton les blagues et les ragots de la veille, et du matin, voire de l'instant présent grâce à quelques savants corbeaux-messagers...

 

Et oui, un papy, ça existe pour de vrai, et si j'avais une définition pour tout ceux qui n'en ont pas, n'en connaissent pas, ou n'en connaîtront peut-être jamais, je proposerai celle-ci, à savoir : « Un papy, c'est celui qui apprend à ses propres enfants à toujours faire attention au plus petit... », définition d'autant plus empreinte de sens lorsque ceux-ci deviennent parents à leur tour.

 

C'était un peu sa devise, à mon papy, que de prêter toujours le plus d'attention au plus petit, qu'il soit humain ou animal, minéral ou végétal...

 

Etait-ce sur les bord du Job où il aimait à polissonner enfant, à Izaut-de-l'Hôtel, avec son vieux copain « Milou », près de la balance, à taquiner les plus belles truites de France et de Navarre, ou bien était-ce à sulfater et à labourer les vignes de « Guillaume », le paysan chez qui il fût placé durant la guerre entre treize et quatorze ans, ou bien alors était-ce dans ce Sahara infini et infiniment rempli de ciel, de soleil et de sable qu'il cultiva ce sens de l'observation qui chez lui devint une philosophie, toujours est-il que pour ma part, je peux dire : « Voilà ce qu'il m'a entre autre appris ! »

 

Et ce n'est pas rien que de n'en retenir que cela, durant ces milliers et ces milliers de kilomètres que nous avons parcourus ensemble, et ces centaines et ces centaines d'heures passées à lire, à fouiller, ou à calculer et à marcher, à marcher, et à marcher encore...

 

Car « Mon Papy », ce n'était pas n'importe qui, malgré sa discrétion et l'usure de l'âge qui l'avait quelque peu arrondi. En effet, durant ce siècle qui vient de nous précéder, son beau-père, Jean Cavé, né en 1997 à Mancioux, avait commencé la toute première « grande » guerre (à savoir la première grande boucherie industrielle de l'histoire humaine) pour laquelle il fût décoré de la Croix de Guerre en servant dans les chars d'assaut en 1914, et lui, Robert Chance, son gendre, né à Mayence le 24 mars 1926, fils de Louis Chance, militaire dans l'armée d'occupation de la Ruhr, devait terminer la deuxième en devançant l'appel de quelques mois afin de pourchasser à moto l'ennemi « héréditaire » jusqu'en Allemagne, dans une compagnie de motards surnommés alors par les nazis « Les Aigles de De Gaulle »...

 

On comprend dès lors pourquoi son aîné d'une année, « Coucou » Pujol, parlant de mon grand-père, évoquait, non sans sourire, « l'homme le plus dangereux de Saint-Martory »....

 

Libéré de ses obligations militaires, il eut la chance d'intégrer la Régie Autonome des Pétroles (RAP) qui effectuait alors ses tous premiers forages pétroliers sur Saint-Marcet, et c'est tout naturellement qu'il devint foreur pour ELF en Afrique du Nord, notamment en participant à la création du puit désormais tristement célèbre d'In Aménas, en Algérie, aux côtés d'un autre de ses amis commingeois, Hugues Cassagne...

 

De l'Afrique du Nord, et de ces nombreux voyages, il en gardera un émerveillement inépuisable et en rapportera une multitude d'objets préhistoriques, de photos, d'anecdotes, mais aussi un message prophétique qui, face à quelques petits goguenards post-soixantuitards de son entourage, trouvera son écho le plus sombre un certain 11 septembre 2001, à propos des « barbus », comme il les appelait...

 

Est-ce l'apprentissage du Sahara qui déclencha en lui ce besoin de trouver de l'eau ? Toujours est-il qu'un beau jour, au début de sa retraite, il se mit à « jouer » avec un pendule... Et puis, mon grand-père, ce sourcier, se mit à chercher et à trouver de l'eau, comme en témoigne la cinquantaine de puits qu'il a permis de créer à la grande joie de ceux qui l'avaient sollicité...

 

J'en terminerai en parlant de sa relation singulière avec les animaux, lui qui avait appris à travailler la terre avec la force animale, il savait mieux que quiconque que, pour faire avancer un être vivant, il ne fallait surtout pas inutilement le brutaliser... D'ailleurs, il n'élevait que rarement la voix, et n'a jamais levé la main sur aucun de ses enfants, petits-enfants ou arrières-petits-enfants....

 

Voilà, à la fin, quoi de plus noble et quoi de plus beau pour un vieux chef-guerrier que de tomber à terre un 11 novembre en temps de paix, en fin de journée, dans la sérénité de son labeur quotidien, en préparant la gamelle à sa quarantaine de « petits-enfants », à savoir une impressionnante armée de chats errants, ses seuls et derniers vrais amis qui peuplaient dans sa solitude depuis le décès de notre « Mamie », et son esprit, et son parc-paradis...

 

« Papy et Mamie », avec vous, ce 17 décembre 2008 et ce 11 novembre 2013, j'ai définitivement perdu mes deux seuls, meilleurs, et véritables amis, et je veux croire que vous vous êtes retrouvés désormais tous les deux dans un lieu fantastique ou un improbable paradis, rempli d'oiseaux, de chats, et de chansons, mais aussi de rires et de cris d'enfants joyeux.

 

Ici, et depuis, vous nous manquez à tous et nous manquerez longtemps encore, vous qui avaient définitivement rejoint vos et nos inestimables aînés, à savoir tout ceux qui vous ont et nous ont déjà précédés.

 

Adieu et encore dix mille fois « Merci !»,

 

Votre petit-fils, Jérôme...

Légende Photo : Mon « Papy », ce sourcier, en pleine convalescence ce 22 août 2008... Il avait senti la balle lui siffler tout près des oreilles trois semaines plus tôt et devait se faire opérer avec succès deux semaines plus tard. Malheureusement, ce fût « Mamie » Renée, sa camarade de 63 années qui devait succomber « sur la table » le 17 décembre de cette même année. Ils étaient nés en 1926 et 1927, dans « l'entre-deux tours », peu de temps avant la « Grande Crise » de 1929, celle qui devait écraser à jamais une grande partie de l'Humanité...

 

LE PETIT JOURNAL DU COMMINGES

Le 13/01/2007

L'Ours des Pyrénées (Photo P. Barat) Hommes en Liberté, Ours en Danger (photo P.Barat)

L'Ours des Pyrénées (Photo P. Barat)
L'Ours des Pyrénées (Photo P. Barat) 

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